Ce qui me touche beaucoup depuis quelques temps, c’est de voir à quel point le recours aux médicaments est un réflexe spontané lorsqu’un enfant, voire même un poupon, est ‘malade’.
C’est normal, quoi d’autre nous est présenté?
Je suis mère moi-même, et mon doux que nous faisons de notre mieux les mamans. Totalement de notre mieux, et au meilleur de notre expérience et de notre savoir.
Pour un parent, sa priorité numéro UN est la sécurité et la santé globale de son enfant. Son monde complet tourne autour de cette dévotion.
Comment est-ce que le parent peut accompagner son enfant dans un processus de guérison?
Nous sommes conditionnés depuis tellement jeunes à avoir peur des symptômes de ‘maladie’, à tout de suite les mettre dans une boîte de frayeur, d’inquiétudes incessantes, et à perdre confiance en ce que le corps est en train de nous dire réellement.
Et si en fait le corps n’était pas tout à fait malade, mais plutôt en train de se nettoyer des toxines accumulées dans une journée? Et si le rhume, la fièvre, les sueurs nocturnes n’étaient en fait que de simples symptômes qui passeraient une fois que le corps aurait fait son travail sans qu’on l’ait dérangé ou inhibé?
Et si de l’espace, de la tranquillité, de l’amour, de la confiance, Inside and Out, étaient le plus nécessaire pour que l’enfant se repose, se dépose et laisse son corps évacuer?
Il est vrai que nous courons partout, que le rythme de vie ne nous permet pas tout le temps ce ‘luxe’, mais il y a un message sous le symptôme, sous la douleur physique. Il y a quelque chose en dedans qui requiert de l’attention, de l’écoute, …
Par là est la porte d’entrée.
…
Quelles sensations physiques apparaissent?
Quels mots sortent de la bouche de l’enfant lorsque les premières couches de plaintes passent?
Quel besoin est-il en train de sincèrement communiquer?